Dans les domaines de la santé, de l'action sociale, de l'éducation, elle offre une proposition nouvelle et intéressante.

En mettant l'accent sur les ressources des participants, elle favorise  l'empowerment et la résilience des individus, des familles et des groupes.

Il s'agit d'accueillir la souffrance, et de permettre aux participants de trouver leurs propres solutions de dépassement des difficultés du quotidien.

À partir du partage des expériences analogues et des ressources des participants issues des expériences de vie et de richesses  culturelles, chacun pourra trouver des issues nouvelles, reprendre confiance en soi et estime de soi; on évite ainsi de psychiatriser ou de médicaliser la souffrance et notamment la souffrance sociale, tout en facilitant l'accès, lorsqu'il est nécessaire, aux systèmes sociaux et de soin. 

Elle n'est pas une nouvelle forme de psychothérapie et ne s'adresse pas directement à la pathologie.

L'animateur propose un espace où la parole de chacun est protégée. 

Il organise une circulation horizontale et co-participative des échanges, en suivant une méthodologie précise, où les cultures populaires ont toute leur place.

Ses références théoriques sont la systémique et la théorie de la communication, la théorie de la résilience, l'anthropologie culturelle et la pédagogie active de Paulo Freire. La méthode d'animation du groupe a résulté d'un patient travail empirique et théorique, offrant aux animateurs un cadre de travail précis et validé.